monument aux morts 14-18



Dès la fin de la guerre, l’urgence de la commémoration s’impose pour toute la nation.
 L’hécatombe subie par le pays exige réparation et le culte de la mémoire doit se perpétuer par quelque chose de plus réel que la pensée d’où l’édification de 36 000 monuments aux morts.
 «A défaut de vie éternelle, l’éternité du souvenir « .
 Le monument aux morts devait être un tombeau symbolique.
 Ils sont devenus des lieux de mémoire.
 A Fenain, dès le 26 Mai 1919, le Conseil Municipal décide d’ériger un monument commémoratif aux enfants de  Fenain morts pour la France et ceci bien avant la loi du 25 octobre 1919 qui fixera le cadre légal en France.
 Le 3 août 1919 lors d’une fête dite : « fête des enfants vainqueurs », on pose la première pierre du monument.
 Le 26 juillet 1920, le monument est terminé et l’inauguration a lieu en septembre 1920.
 C’est le monument type construit en France, il ne représente pas le poilu.
 Il prend la forme d’une pyramide sur un socle avec à son sommet un casque de soldat.
 Sur la base de la pyramide sont gravés les noms des soldats morts par ordre alphabétique.
 Sur une des faces un drapeau de deuil avec une inscription « Honneur et Patrie « 
 Le tout est bordé de quatre poteaux reliés entre-eux pour donner le côté sacré du monument.
 Pour les tailleurs de pierre, la pyramide tronquée évoque la mort  précoce.
 Pour des problèmes de voiries, ce monument a beaucoup voyagé.
 Inaugurer au centre de la place, on le retrouve au cimetière, près de l’église puis entre l’école des filles (aujourd’hui la poste) et le bâtiment (la mairie) et enfin sur une place créée à l’emplacement de la Brasserie Brabant.
 A chaque fois on mortifie son pourtour. Au cimetière de Fenain sont enterrés dans un caveau : les soldats tombés sur le champ de bataille et dont les familles voulaient le retour à Fenain.