20110000 combatants et résistants Plonais en 39-45

  Les victimes polonaises de la Seconde Guerre mondiale ont été mises à l'honneur durant l’exposition qui leur avait été consacrée par Kazü Cieszczyk, membre de Fenain et son histoire et passionné par l'histoire polonaise.
 Avant le vernissage, l'association Fenain et son Histoire, partenaire de l'exposition, les personnalités et le public se sont rendus au monument aux morts 39-45 pour un dépôt de gerbe et l'observation d'un moment de recueillement. Pour la circonstance, plusieurs membres de l'association portaient des costumes rappelant les provinces polonaises.
Après la coupure du double ruban inaugural aux couleurs de la France et de la Pologne, l'assistance put découvrir l'exposition. « Cette expo est faite pour changer l'image de l'armée polonaise durant la période de 1939-1945, en particulier entre le 1er septembre et le 8 octobre 1939 », déclara Guy Dionet, président de Fenain et son Histoire. Et Kazü de préciser que plus d'un tiers des Forces Polonaises réussirent à quitter la patrie, toutes armes confondues.
Série d'hommages
Ces Polonais vinrent combattre sur le front de France, puis à la bataille d'Angleterre pour les aviateurs.
L'émotion monta d'un cran dans la salle lorsque Kazü rendit hommage à tous les combattants et résistants, citant en particulier Édouard Perzynski, qui passa sa jeunesse dans le Sud-Ouest avant d'être Hornaingeois. Celui-ci combattit dans les rangs français au 126e régiment d'infanterie, puis comme résistant dans le Sud-Ouest avant de rejoindre l'armée polonaise. Une vitrine lui était consacrée avec ses citations et ses décorations.
Autre hommage, à Edmond Ostrowicz, qui n'avait pas hésité à quitter sa famille pour la défense de la liberté. Aujourd'hui bloqué chez lui (à Abscon) pour raisons de santé, ce dernier a transmis un message de sympathie à l'organisateur, en lui confiant de précieux documents sur cette période.
Devoir de mémoire
Hommage encore au lieutenant Georges Swiecicki, qui servit dans le corps d'armée d'Anders. C'est son fils André qui a transmis depuis l'Angleterre de nombreux documents et photos pour cette exposition. Kazü remercia vivement ces acteurs de l'événement.